Viêt Nam l'IMPOSSIBLE PATRIE REPENTIE



Ô VIET NAM CỘNG HÒA, qu'as-tu fait à ce fils ?

Pourquoi ce livre " Une Patrie repentie" * ?

Vraiment, quelle ignominie !


Excuse-le, depuis 1961, expatrié

Etudiant à l'étranger

Trop jeune encore pour t'honorer

"HONNEUR - PATRIE - DEVOIR", de ce serment sacré

Comme tout soldat du Viet Nam du Sud engagé.


HONNEUR pour TE servir

PATRIE à protéger et chérir

DEVOIR en tant que fils, pour tout dire.


Et puis, un beau jour

L' Autre, ce fils, au pays de retour.

Diplômé, fier comme Artaban. A la Cour.

"Cour des grands", celle des Ministres. Quel magique tour !


1975. Tes fils aux camps de rééducation envoyés

Leurs crimes : Être "NGỤY", ennemis jurés

Du peuple. De ces frères du Nord, depuis 1954 séparés.


Ô Patrie chérie

Accusée à tort, oui, par celui-ci

Toi seule, la fautive. Comme si...


Pacte d'entente entre peuples aux oubliettes, en premier

Aux goulags, tes prisonniers par milliers

Toi, Patrie qui frappais tout riche propriétaire particulier

Tout enfant des Ngụy, élèves chassés

Leurs familles vers de nouvelles zones économiques évacuées

Menaçante patrie, partout sous contrôle policier

Comme un bandit, en toute liberté

Rançonnant les boat-people, au vu et au su du monde entier


Tout était de ta faute, Patrie. 

Sois repentie

Ah, quelle INEPTIE  !

Mais ce n'est pas tout, je vous le dis.


"Les Vietnamiens ne savent pas lire

Ni parler, ni écrire". **

Mais alors, pourquoi écrire

Lui, en vietnamien, pour ce public qui ne sait pas lire.

Pourquoi pas ces lecteurs français plus avertis, à vrai dire.

Sans doute, à cause de ce délire

"Le mal français", Alain Peyrefitte, plagiarisé, au pire.


Mère Patrie, toi qui nous as bercés

Et vu tant de choses changer

Avec ou sans regrets.

Ton dernier héritage, un drapeau, celui de la Liberté

Il l'a même renié, ce déraciné!


Nguyễn Thị Minh Châu


* Tổ quốc ăn năn - Nguyễn Gia Kiểng

** Tiếng mẹ ru từ lúc nằm nôi

....người Việt viết luộm thuộm khó hiểu người đọc kỹ cũng không thể hiểu

người đọc ....trả lời cũng luộm thuộm khó hiểu không kém.

Phải nhìn nhận một sự thực đau lòng : chúng ta là một dân tộc không biết đọc, không biết viết và không biết nói.




Commentaires


Tổ quốc ăn năn

La Patrie repentie


600 pages à lire et honnêtement, je dois avouer que le mérite devrait revenir plutôt à Alain Peyrefitte, un homme d'Etat, diplomate et écrivain, membre de l'Académie française et auteur du livre " Le Mal français " (paru en 1976) dont Nguyễn Gia Kiểng s'est inspiré, après son décès, en traduisant en vietnamien, la plupart du temps s'appropriant ses idées, et c'était ainsi que cet incident était survenu : "Râu ông nọ cắm cằm bà kia" (planter les poils d'un moustachu sur le menton d'une autre dame) :


Quand il a annoncé cette triste situation : " Les Vietnamiens ne savent pas lire, ni écrire, ni parler ", c'était à cause d'une réflexion à propos des Français (Le Mal français) et interprétée à tort et à travers, on ne sait comment.


Selon A. Peyrefitte, " Les Français ne lisent pas ", statistiquement parlant avant la parution des livres de poche. Et la traduction dans " Tổ quốc ăn năn " a donné cette aberration " Les Vietnamiens ne savent pas lire, ni écrire, ni parler ".


La Première partie de son livre s'est consacrée aux caractères typiques des Vietnamiens. Un tableau guère flatteur.


- Au point de vue culturel : on a toujours cherché à imiter les Chinois avec assiduité et de façon inconditionnelle.

Et s'il existe une différence entre nous, c'est parce qu'on n'a pas fini de copier sur eux, c'est tout !

On n'est pas différent d'eux, en réalité, mais plutôt inférieur par rapport à eux, beaucoup plus à cause du niveau qu'en nature humaine.

Comme plus tard, sous la domination française, on a poursuivi passionnément la culture française. Beaucoup allant même jusqu'à oublier leur origine vietnamienne.


Et à mon avis, Mr Nguyễn Gia Kiểng ne vaut guère mieux que ses compatriotes qu'il décrivait toujours avec de grosses lacunes et d'innombrables défauts.



La Patrie repentie


IIè Partie Le chemin parcouru

Avec 19 chapitres sur l'histoire. Notre histoire.


L'auteur lui-même n'a aucune ambition de réécrire l'Histoire.

Une seule constatation :

chez nous, les Vietnamiens, un manque de sérieux dans nos écrits en histoire, voire même dans notre manière (jugée incorrecte) de lecture; ce qui fait que nous ne savons pas qui nous sommes, d'où nous venons et ce que nous devons faire par la suite.

Si cette partie va soulever quelques débats et par la même occasion, une volonté de réexaminer l'Histoire, alors son but sera atteint. Nguyễn Gia Kiểng.


Bravo Mr NGK vous avez réussi et me voilà avec mon grain de sel pour votre plaisir.


Ai-je bien compris, aucune ambition de réécrire l'Histoire ?

Bizarre. Il me semble que notre héros national Quang Trung Nguyễn Huệ n'a pas été épargné et vous lui avez rectifié le portrait sans aucun respect.

Manque de sérieux chez nos historiens ?

Personnellement, j'ai remarqué que vous-même, vous avez pris la liberté d'écorcher un nom très connu, Darcourt en d'Harcourt, alors ça ne m'étonne pas du tout, vous comprenez.

Entre nous, ces ancêtres ne sont plus là pour participer à nos débats alors, on peut y aller librement n'est-ce pas ?

Mais ce qui m'a étonnée, c'est votre curieuse conclusion : " ce qui fait que nous ne savons pas qui nous sommes, d'où nous venons et ce que nous devons faire par la suite. "

Ah bon, vous ne savez pas qui vous êtes, d'où vous venez...

Mon pauvre monsieur, vous n'avez rien appris à l'école alors ?

Moi, ayant suivi un enseignement mixte, j'ai su que mes ancêtres Vietnamiens venaient d'une union de dragons et de fées et du côté français, on m'a dit que je descendais des Gaulois buveurs de potion magique. Ma foi, j'ai vraiment l'embarras du choix !

Plus tard, avec des recherches plus poussées, j'ai appris que les évolutionnistes penchaient vers la théorie que l'homme descendait du singe.

Finalement, Noirs, jaunes, blancs ou Peaux-rouges, on appartient tous à une seule espèce : Homo sapiens.

Inutile de vous inquiéter pour vos propres origines.

A moins que vous ne croyiez à celle du poisson, cher monsieur ?


RIRA BIEN QUI RIRA LE DERNIER


Mr Nguyễn Gia Kiểng n'a pas hésité à tourner en ridicule son peuple mais il ne se rendait pas compte de ses propres faiblesses.


Le premier exemple :


En traduisant une expression française " un oiseau rare " , il a mis " chim lạ ". De nouveau traduite, dans le sens inverse cette fois-ci, on trouvera un " oiseau bizarre, étrange ". Ce n'est plus la signification d'origine.


Or il s'agit ici d'une embauche de personnel pour trouver " l'oiseau rare " parmi les candidats.

Autrement dit, quelqu'un tellement bien qu'on trouve rarement, une personne exceptionnelle, une perle rare ou la crème de la crème.

Il convient mieux de traduire par " hiếm ", " con chim hiếm ", et on comprend alors qu'on aura du mal à en trouver un autre pareil.


Rien qu'avec cette traduction déjà, l'auteur nous a démontré qu'il ne maîtrise pas bien la langue française, ni sa langue maternelle.

Et dire qu'il a pris un malin plaisir à se moquer des jeunes étudiants, des employés et même du Président de la République Nguyễn Văn Thiệu (" Thằng nào đây ").


Maintenant le deuxième :


Quand Alain Peyrefitte citait cette phrase dans " Le Mal français ", " les Français ne lisent pas ", ça veut dire qu'ils n'ont pas envie de lire. Et c'était avant l'invention du format de poche. Nguyễn Gia Kiểng a donc commis une énorme erreur dans sa version plagiée, à propos de son peuple, par cette présomption : " Le peuple vietnamien ne sait pas écrire, ni lire, ni parler ".

" Ne pas lire " et " Ne pas SAVOIR lire ", ce n'est pas du tout la même chose.

Sauf si l'auteur voulait vraiment enfoncer les Vietnamiens dans la boue. Sa boue. Hou, le vilain monsieur.


Le Don Quichotte Vietnamien


« Tổ quốc ăn năn » - à en juger par son auteur, un vieil homme ambitieux, idéaliste qui se pose en redresseur de torts, l’archétype d’un Don Quichotte (nullement généreux malheureusement et plutôt vulgaire (« thằng nào đây ? » : passage sur le Président du Viet Nam du Sud Nguyễn Văn Thiệu), vu sa façon de parler et de traiter les autres), versatile…- n’a pas mérité autant d’éloges de la part du public vietnamien.


Si j’ai utilisé plus haut le mot « plagiarisé », au lieu de « plagié », c’était fait exprès.


« Plagiariser » en anglais, signifie « plagiaire ».


Pour ne pas prendre Mr Nguyễn Gia Kiểng trop au sérieux, j’ai voulu imiter les nôtres, si fortiches en jeux de mots (« nói lái », par exemple : « đạo sĩ » un religieux, lu en sens inverse : « đĩ sạo » (putain de menteur, sacré menteur), et j’ai trouvé plagiat + risée, tout à fait satisfaisant pour son cas.


redresseur de torts * : Le mari Vietnamien est l'un des plus odieux du monde entier.


IIIè Partie


Phần 3: “Đạo lý thánh hiền”


Cái tâm lý chồng chúa vợ tôi vẫn còn hiện diện rất mạnh, ngay trong cả các gia đình trí thức sinh sống tại các nước tân tiến phương Tây. Người vợ dù là bác sĩ, kỹ sư, giáo sư đại học vẫn là nạn nhân của một sự phân công quái gở là lo chuyện bếp núc, phục dịch trong gia đình trong khi đức ông chồng ung dung hưởng thụ. Người chồng Việt nam là một trong những người chồng thô bỉ nhất thế giới.


* Le mari Vietnamien est l'un des plus odieux du monde entier.


thô bỉ : ignoble, abject, répugnant, infâme, vulgaire, odieux, grossier ???



L' homme aux deux doctorats


Nguyễn Mạnh Tường, la vingtaine dépassée et deux doctorats de Droit et de Lettres déjà à son palmarès, sans pour autant avoir réussi un quelconque exploit. Un personnage insipide, tenant des banalités comme discours, rien d'extraordinaire.

Et dire qu'on l'admirait, partout, l'homme aux deux doctorats.


L' autre, tout aussi célèbre, Trần Đức Thảo, Master en Philosophie, dont beaucoup d'articles ont déjà paru à son sujet, relatant ses discussions avec Jean-Paul Sarlre (?). (Sartre ???), mais personne ne savait à quel point le niveau de leurs débats, ni quelle idée a-t-il pu lui avancer ! Son manuscrit - ou plus exactement un long texte au titre de "Un itméraire" ???(itinéraire ???) (Một lộ trình) s'est avéré, après lecture, assez banal, franchement, trop banal même.


Finalement, personne n'est à la hauteur, n'est-ce pas, Mr Nguyễn Gia Kiểng ? Et pourtant, ils étaient connus et recevaient des louanges de tout le monde. Quelle envie pour une personne friande de gloire et d'honneurs comme vous !


Ce qui me surprend ici, ce sont les fautes que vous avez laissées un peu partout (inadmissibles et impardonnables chez les autres, selon vos propres propos), vous qui n'arrêtez pas de nous critiquer, en tant que Vietnamiens et de nous donner des leçons tout au long de votre livre.




© cfnt, Collège Français de Nha Trang